Elle ouvrit en 1872 la première école du pays pour les femmes, qui enseignait les travaux d’aiguille et la couture. Ouvrant la voie de l’autonomisation économique, son « centre de formation » commença à prendre des commandes extérieures et fut bien vite capable de s’autofinancer.
Née dans une famille aristocratique, elle critiqua dans un article de presse de 1898 ses consœurs de la haute société, qui mettaient « […] tout leur temps, tout leur esprit et la totalité de leurs capacités au service de la coquetterie, du divertissement, des jeux de carte, et d’une vie vide, vaine et improductive. »1
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Le très actif nouveau Club soroptimist de Kutaisi, la deuxième plus grande ville de Géorgie, suit clairement l’exemple d’Ekaterine Gabashvili : deux ans à peine après son inauguration, les 30 membres du club soutiennent un orphelinat et une maison de retraite, et participent par là même à la construction de la société civile géorgienne.